L'auteure Diana Katalayi Ilunga accuse Guillaume Musso d’avoir plagié son roman

En 2022, Diana a envoyé son livre à la maison d’édition Calmann-Lévy pour une parution mais aucune suite ne lui avait été donnée.

Cependant à la sortie du roman « Quelqu’un d’autre » de Guillaume Musso en 2024, Diana tombe de haut et remarque les similitudes avec son oeuvre.

Durant près de deux mois elle parcourt le livre de Musso et prend le temps de lister chaque élément en lien avec ses écrits : l’intrigue : une épouse et une maitresse, le même événement fondamental : l’accident de l’héroïne l’une en voiture pour Diana et l’autre à cheval pour Musso, les mêmes suspicions de meurtres, le plot twist final et encore d’autres ressemblances. Le compte Esther.books a d'ailleurs détaillé cela dans une vidéo postée sur tik tok :

Sur instagram, la chantre et écrivaine Divine Mosaka a également dénoncé ce délit de contrefaçon :

L’avocate de la maison d’édition Calmann-Lévy se contente de faire mine de ne pas savoir de quoi il s’agit. Une plainte a été déposée pour plagiat le 20 février 2025 contre la maison d’édition et contre Guillaume Musso. Cette affaire révèle le mépris et le manque de considération flagrant envers les écrivains moins connus.

Cela laisse aussi prétendre que faire confiance à des maisons d’éditions renommées peut s’avérer être un contre coup si ces dernières utilisent les oeuvres d’auteur.e.s moins célèbres pour servir les intérêts des auteurs avec une plus grande renommée. Face à cette affaire, Diana Ilunga a réagi : « il y a de la place pour tous. Dans la bibliothèque de tous. Les auteurs n'ont pas besoin de marcher les uns sur les autres. C'est dommage. Maintenant, c'est David contre Goliath. ».

Comme l’a souligné le média NN l’appropriation du travail d’une « créatrice issue de la diversité lance un débat nécessaire sur l’équité et la protection des auteures indépendantes. »

Plusieurs internautes dénoncent ce scandale en relayant les hashtags #JusticePourDiana ou #MussoMenteur